En cas de décès plusieurs prestations sont assurées par la caisse d’assurance maladie à laquelle l’assuré décédé était rattaché. Les droits des ayants droits et héritiers lors du décès d’un assuré sont divers et variés et vont dépendre de la situation administrative de l’assuré et de l’ayant droit et héritier.
En effet chaque régime de caisse d’assurance maladie détermine qui peut être considéré comme ayant-droit et quelles sont les prestations sociales auxquelles il peut prétendre à la suite du décès de l’assuré.
La rubrique en l’espèce traite des personnes affiliées au régime général de la sécurité sociale (CPAM). Ainsi, à défaut d’être assuré par ladite caisse, il est primordial de s’informer auprès de la caisse d’assurance maladie d’affiliation.
Si vous étiez ayant droit de l’assuré vous bénéficiez du maintien de vos droits au remboursement des soins en cas de maladie ou de maternité pendant 1 an à compter de la date du décès de l’assuré. À l’issue de cette période de maintien de droits, si vous ne pouvez relever d’aucun régime obligatoire d’assurance maladie à quelque titre que ce soit (au titre d’une activité professionnelle, d’ayant droit, etc.), vous pouvez bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) de base.
À savoir : le conjoint survivant ayant droit jouit de dispositions particulières si :
En vertu des dispositions du code de la sécurité sociale, peuvent bénéficier des prestations maladies (article L.313-3 dudit code), et sont donc considérés comme ayant-droit :
À savoir
La séparation de fait ne supprime pas la qualité d’ayant droit.
Il faut se renseigner auprès de la caisse d’assurance maladie pour avoir connaissance des seuils au delà desquels vous n’êtes plus couverts. En tout état de cause, il ressort des dispositions légales et notamment l’article L.321-1 du code de la sécurité sociale, que l’assurance prend en charge les prestations suivantes :
Des prestations en nature : elles sont destinées à un remboursement total ou partiel des frais hospitaliers, des dépenses médicales ou paramédicales.
Elles consistent en un versement de revenu dit de substitution, c’est à dire un revenu visant à pallier le manque de revenu professionnel dû à la maternité, à une invalidité, à un accident de travail, une maladie professionnelle ou la vieillesse.
Sont considérées comme des prestations en espèces :
L’octroi d’indemnités journalières à l’assuré qui se trouve dans l’incapacité physique constatée par le médecin traitant, selon les règles définies par l’article L. 162-4-1, de continuer ou de reprendre le travail. L’incapacité peut être également constatée, dans les mêmes conditions, par la sage-femme dans la limite de sa compétence professionnelle et pour une durée fixée par décret. Toutefois, les arrêts de travail prescrits à l’occasion d’une cure thermale ne donnent pas lieu à indemnité journalière, sauf lorsque la situation de l’intéressé le justifie suivant des conditions fixées par décret.
Si l’assurance maladie était tenue au remboursement de certaines prestations au profit de l’assuré décédé, les héritiers et ayants droits de l’assuré seront bénéficiaires de ces sommes. Ils ont la possibilité de tout remettre au notaire pour effectuer le partage de la succession dans le respect des droits respectifs de chacun des héritiers.
Elle permet aux personnes qui ne sont pas assurées auprès d’un régime obligatoire d’assurance maladie, à quelques titres que ce soit et qui résident en France de manière stable et régulière (depuis plus de 3 mois, sauf dérogations prévues), de bénéficier de prestations sociales en matière de remboursement de frais de santé.
Si la rente était mensuelle (taux d’incapacité permanente ≥ 50 %), la totalité du mois en cours vous est due quelle que soit la date du décès. Si la rente était trimestrielle (taux d’incapacité permanente < 50 %) il faut distinguer différents cas :
Pour être remboursé, vous devez fournir à la caisse d’Assurance Maladie de la personne décédée :
Lorsque le montant des prestations dues ne dépasse pas 2 400 euros, la somme peut être versée à l’héritier qui en fait la demande et se porte garant pour ses cohéritiers.
À savoir : lorsque le décès de l’assuré est imputable à un accident du travail (AT) ou à une maladie professionnelle (MP), des prestations spécifiques peuvent être accordées à ses proches, notamment le remboursement des frais funéraires et, s’il y a lieu, des frais de transport du corps jusqu’au lieu de sépulture, ainsi que le versement d’une rente aux ayants droit éventuels.
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